vendredi 25 octobre 2013

Au tour du potager

Juillet 2013, on attaque la mise en place du potager... Je veux un jardin surélevé, car nous sommes en zone inondable, et je ne veux pas voir mes plants noyés. On monte des bacs en bois de récup'



Septembre 2013 : tout pousse très lentement... il faut dire que la terre que nous avons récupérée n'est pas très riche... je pense que tout ira mieux l'an prochain. Et puis nous manquons cruellement d'eau : 15mm en août, pas une goutte en septembre.




Aujourd'hui, un mois plus tard, la chaleur aidant, certaines cultures ont explosé ! les chouchous, que je n'imaginais jamais se plaire dans les bas, et qui m'avaient été donnés germés par un ami ont bien envahi l'espace... Le jardin est un peu en mode "off", si ce ne sont les tomates et les aromatiques, car je veux créer des buttes sur les bacs, pour pratiquer des cultures associés, ce qui me paraît plus judicieux face à l'invasion des maladies et bestioles...




vendredi 18 octobre 2013

Evolution du jardin d'ornement

Par étapes, le jardin d'ornement...

A notre arrivée, en avril 2013

Mai 2013 : nous passons une bonne partie de nos vacances à bêcher le sol, non travaillé depuis des années, à épierrer, et à planter... avec les pierres récupérées, nous créons des bordures...


Juillet 2013, tout pousse tranquillement, nous en profitons pour nous occuper du potager, et planter des arbres fruitiers (pieds de bananes, de figues, de mangues, de letchis, de cannelle, d'avocats, d'agrumes - combavas, limes, citrons -, ylang-ylang)


Septembre 2013 : On est content, car le jardin d'ornement pousse bien : les plantes trouvent leur place, les lianes s'étalent... mais nous devons faire face à la sécheresse, la traînasse n'est que l'ombre d'elle-même, et toutes les plantations ont été copieusement paillées pour faire face au manque d'eau.



Et ça arrange certaines, tout ce paillis au sol !

vendredi 11 octobre 2013

Oïdium et mildiou : recettes bio

Quelques recettes pour lutter contre le mildiou et l'oïdium... Sujet brûlant d'actualité, pour moi, et je suis en plein dans les essais : je vous donnerai les résultats bientôt.
  • Oïdium et mildiou en curatif : 1cc de bicarbonate de soude + 1cc de savon noir dans un litre d'eau : pulvériser les feuilles tous les jours pendant une semaine puis espacer les pulvérisations (tous les 3 jours, et ensuite une fois par semaine.
  • Oïdium en curatif : lait dilué à 10% avec de l'eau, même protocole
  • Mildiou en curatif : 150g d'ail broyé dans 5l d'eau : faire bouillir 30 minutes, laisser refroidir 24h, filtrer et pulvériser le lendemain. Traiter 4x de suite tous les 2 ou 3 jours
Je vous dirai ce qui a  marché !

dimanche 8 septembre 2013

Bienvenue à Elise et dans mon jardin

Juste un petit mot pour vous souhaiter la bienvenue comme contributeur sur ce blog à Elise, vivant tout comme moi à Etang Salé.
J'en profite pour vous montrer des photos de mon jardin, investi depuis peu, et son évolution. Je vous expliquerai aussi ce que j'ai en tête, et les aménagements prévus en fonction des constatations faites jusqu'à présent.
Je commence aujourd'hui par "l'avant", c'est à dire l'état dans lequel était le terrain lorsque nous sommes arrivés dans cette maison : le sol n'était pas du tout cultivé, et rien n'était aménagé. En fait, le terrain n'a pas été travaillé ici depuis des années.
 
(vous pouvez cliquer sur les images pour les voir en grand)
C'était en avril, donc à la fin de la saison cyclonique, et l'herbe était encore bien verte, quoiqu'envahie de mauvaises herbes. Mais l'arbre que l'on aperçoit est la seule plante existante sur toute la surface du jardin qui fait 1000m2 environ.

mercredi 28 août 2013

Les semences

Je vais commencer par un sujet qui fâche... Les semences...
Nous sommes en pleine tempête dans ce domaine puisque les grands groupes tentent par tous les moyens de breveter le vivant, et d'obliger les jardiniers et les paysans à payer leurs semences, rendant illégal le fait de produire ses propres semences, de les échanger, de les donner.
Dans ce contexte, comment trouver des semences bio à la Réunion ? Eh bien, comme partout, en désobéïssant !

  • Premier constat : les graines bio sont très peu présentes dans les étals. On en trouve quelques unes dans les jardineries, mais il y a bien peu de choix dans les variétés... 
  • Deuxième constat : nous vivons sur une île, la flore y est fragile, plus qu'ailleurs, et la loi nous impose de ne pas introduire de végétaux à la Réunion, du moins sans autorisation.
Partant de ces deux constats, je me suis donc rendue à Saint Pierre, dans le seul magasin bio du Sud pour les agriculteurs, chez qui au passage vous pouvez trouver du grain bio pour les poules... mais j'en reparlerai.
Je demande donc ce que je peux commander comme graines, la dame me signale qu'il faudra commander en quantité, car le magasin s'adresse plutôt aux professionnels qu'aux particuliers... soit...
Quelles variétés puis-je donc commander ? Je tombe des nues devant la réponse qui m'est faite : "ah, mais vous allez sur le catalogue du site métropolitain, vous me donnez les références, et on vous commande ce que vous voulez !"
Quoi ??? Ce que je veux, absolument n'importe quelle variété de n'importe quel légume ??? "Oui, oui, il suffit de me donner la référence"... 
Qu'en est-il alors de la conservation des espèces, de l'importation de graines sur l'île ? Un particulier sera sanctionné, mais une entreprise a tous les droits ? 

Tout cela n'est donc qu'une question d'argent, et non de biodiversité ! Et je devrais payer ces mêmes graines 30% plus cher, avec l'octroi de mer ? Pour des variétés peu adaptées au milieu, peu rustiques ? Bref, je suis un peu attérée, mais ça me simplifie un peu la tâche, du coup... Je m'embarrasse moins de scrupules.


Que faire, donc ? Sans vouloir me faire l'avocat du diable, il existe des solutions simples :
  • On peut toujours se contenter de ce qu'on trouve... c'est la voie de la sagesse, paraît-il !
  • Discuter avec les gens autour de vous : quand on produit ses propres graines, ou qu'on fait ses semis, on a toujours du surplus : c'est l'occasion de bouturer, de marcotter, d'échanger avec vos voisins, amis, pour peu qu'ils aient la même notion que vous de l'agriculture...
  • Vous inscrire à des organismes comme "Réunisel" qui organise des bourses d'échange d'un tas de choses, et pourquoi pas de graines ?
  •  Pour ma part, j'ai choisi la désobéïssance la plus complète : je commande mes graines chez Kokopelli, association qui tente de sauvegarder d'anciennes espèces (je les cite intentionnellement, aux risques d'avoir des ennuis, c'est ma façon à moi de résister... J'aurais pu citer BiauGerme ou la Ferme de Sainte Marthe), j'envoie le tout chez les amis métropolitains, et quand ils viennent en vacances, ils me rapportent tout ça dans le fond de leurs valises. Ensuite, pour les variétés non hybridables, je laisserai monter en graine un ou deux plants histoire de pouvoir ressemer l'année qui suit.
 Et vous, comment faites-vous pour vous fournir en graines bio de qualité ???

dimanche 25 août 2013

Appel aux bonnes volontés

Bon, me voilà lancée...
Je fais appel à tous ceux qui comme moi tâtonnent pour cultiver en bio ici, si vous souhaitez publier sur le blog, échanger, faire paraître des articles, vous êtes évidemment les bienvenus ! Contactez moi via le formulaire tout en bas de cette page.
Je pense qu'il n'y a que comme cela que nous pourrons réunir les informations, les diffuser, et avancer dans nos démarches de jardin.
Je vous attends !

Pourquoi ce blog ?

Arrivée à la Réunion il y a deux ans et demi, j'ai d'abord été bien loin des préoccupations du jardinier, occupée par la découverte des merveilles de l'île, et puis une location de maison provisoire n'invitait guère à la culture.
Changement de maison, changement de terrain : nous voilà dans l'idée de nous poser un peu, et avec cela l'envie de cultiver un petit coin de terre...
Comme d'habitude, c'est à la pêche aux infos que je vais. J'ai déjà eu mon propre potager, mais en métropole... à quoi dois-je m'attendre ici ; que faire face aux particularités du climat, du terrain ?
Force est de constater que je n'ai guère trouvé de réponses, même en parcourant les forums où de nombreux réunionnais d'adoption se posent les même questions. D'où ce blog. Je souhaite une seule chose : c'est qu'il soit un lieu d'échange et de partage. A vous de vous en emparer !